Dans cet épisode d’Afterwork, place à deux pros des festivals musicaux : Hicham Bahou, cofondateur et codirecteur de l’indispensable L’Boulevard, et Moulay Ahmed Alami, devenu monsieur Jazz au Maroc : Jazzablanca et Tanjazz, c’est désormais lui.
Passé de l’univers de la presse à celui de l'entrepreneuriat culturel, celui qui est désormais président de Jazzablanca et de Tanjazz, est également membre de l’AMESVI (Association Marocaine des Entrepreneurs du Spectacle Vivant), et il bouillonne d’idées, d’énergie et de projets.
Pas assez de salles de spectacles ? Moulay Ahmed Alami pense sérieusement à en construire une. Restrictions à 100 personnes par concert ? Monsieur réfléchit en live à la possibilité d’en produire dans les tramways, mais aussi, dès que possible, à des jam sessions entre Casa et Tanger…
Face à lui, la force tranquille de L’EAC-L’Boulvart, et de toutes les ramifications que l’association a engendré depuis la fin des années 1990 : L’Boulevard évidemment, incontournable pèlerinage des cultures urbaines, mais aussi les festivals de street art Jidar et Sbagha Bagha et le Boultek, centre de musiques actuelles. Hicham Bahou a la sagesse et l’expérience, enveloppées dans une persévérance inaltérable, et un esprit de famille chevillé au corps, tout comme ses valeurs de transmission et d’identité.
Deux approches très différentes du monde de la musique et de la culture, mais néanmoins, de nombreux constats communs. Une discussion entre pros où l’on parle de sponsors et de marketing, d’accès à la culture, de gratuité et d’entrée payante, du BMDA, de Covid-19 bien sûr mais aussi de Tai Chi, d’entêtement, de jeunes talents et même de parlement.
Et la musique, dans tout ça ? Elle arrive en recommandations : Genoma d’Ismail Sentissi Trio, Tigran Hamasyan, Black Pumas, Banda Black Rio…
Bonne écoute !
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